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67-decor

Un décor de science-fiction des années 50. Bienvenue sur Tchouri.

Extraordinaire. Au premier sens du mot, c’est ce qui nous sort de notre train-train de Terrien, qui nous réunit tous en nous ouvrant la bouche. Pensez un instant que l’exploit de l’ESA, poser une sonde sur une comète, fait plus de tweets que les fesses nues d’une actrice de télé-réalité en mal d’actualité people. Il y a donc encore un peu d’espoir dans l’espèce humaine ?


jacques-lautier2Vendredi 14 novembre, notre président, collant à cette actualité brûlante (Philaé, pas la brune stéatopyge) nous a offert une visite guidée dans le monde des comètes: leurs origines lointaines, leur beauté sinistre et inquiétante ainsi que les missions précédentes qui ont frôlé les cousines de 67P, autrement appelée par les érudits : Tchourioumov-Guérassimenko (du nom de la paire soviétique qui ont détecté l’astre en 69).

Le sujet était tellement brûlant que notre président a avoué avoir mis à jour son contenu dans la journée même car l’atterrissage à rebondissement(s) avait eu lieu mercredi 12 à 16h34, précisément. Le temps de diffuser les rares mais captivantes images que les médias passaient en boucle depuis la veille, nous étions tous debouts pour le pot de l’amitié.

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Un pot très animé et très connecté.

Une collation un peu spéciale car le sujet n’étant pas clos on attendait, smartphone en main, des nouvelles de Philaé. Finalement ces dernières infos ne nous sont parvenues quelques dizaines de minutes après avoir rendu l’auditorium aux Muses. (Les opérations de forages de la sonde européenne s’étaient déroulées normalement malgré une position de travail peu adéquate.) Depuis, la petite sonde, devenue star internationale s’est mise en veille en attendant des cieux plus cléments pour recharger ses batteries. Son compte Twitter “lifeonacomet” fut quelque temps l’un des plus courus de la planète bleue et le site de l’ESA vous donnera les dernières infos techniques(en anglais tout de même).